Christophe Richer dit Laflèche, étudiant du mois
Wednesday 19 November 2025 |Déterminé à promouvoir la santé des femmes

Christophe Richer dit Laflèche a un objectif clair : aider les femmes touchées par le syndrome des ovaires polykystiques, un problème de santé encore souvent incompris.
Ce syndrome touche une femme sur dix. Il peut, entre autres, causer de l’infertilité, du diabète et d’autres problèmes de santé. Pourtant, on ne sait pas encore précisément pourquoi certaines le développent et d’autres non.
Pourquoi certaines femmes sont-elles plus touchées?
On sait que le syndrome ne se manifeste pas de la même façon chez toutes les femmes. Le surplus de poids et la difficulté du corps à gérer le sucre et le gras dans le sang ou dans les cellules semblent jouer un rôle important… mais lequel exactement?
Pour y voir plus clair, Christophe et son équipe ont développé une nouvelle méthode d’observation : deux perfusions (gras et insuline) qui permettent de mesurer en temps réel comment le corps réagit sur le plan hormonal.
Cette approche pourrait mener à :
- un diagnostic plus rapide,
- des traitements personnalisés,
- moins d’inquiétude chez les usagères.
Un leader dans sa communauté scientifique
Christophe participe activement à la vie étudiante et scientifique. Il est :
- représentant de l’axe de recherche Diabète, obésité et complications cardiovasculaires (DOCC) du Centre de recherche du CHUS,
- président du Regroupement étudiant de la Faculté de médecine et des sciences de la santé,
- membre du comité organisateur de la Journée scientifique annuelle de l’axe de recherche DOCC,
- membre du conseil exécutif de l’axe de recherche DOCC.
Son engagement et la qualité de ses travaux ont été salués cette année par l’obtention d’une prestigieuse bourse de doctorat en recherche du Fonds de recherche du Québec – secteur santé. Cette bourse lui permettra de poursuivre son élan en recherche, un domaine qui le passionne!
« J’adore la recherche, car c’est selon moi la meilleure façon de répondre aux enjeux de société. Elle permet d’identifier rigoureusement des solutions pour améliorer la qualité de vie des gens.
Plus personnellement, elle m’offre un épanouissement intellectuel en me plongeant dans l’exploration de phénomènes complexes, comme un casse-tête sans fin. C’est un processus long, exigeant, mais profondément gratifiant. », partage Christophe, qui est candidat au doctorat en physiologie-endocrinologie dans le laboratoire du chercheur Jean-Patrice Baillargeon.
Un avenir prometteur
Quand il n’est pas au laboratoire, Christophe court, joue du violon et s’intéresse à la philosophie ainsi qu’à la sociologie.
Après son doctorat, il souhaite faire un stage postdoctoral à l’international, puis revenir au Québec comme professeur-chercheur. Avec son talent, son engagement et son énergie, Christophe est déjà en train de faire une différence en recherche… et ce n’est que le début!
« Christophe fait preuve d’une rigueur scientifique, d’un esprit critique et d’une autonomie remarquable. Sa progression rapide, la qualité de ses réalisations et son enthousiasme à partager son savoir témoignent d’un potentiel exceptionnel pour une brillante carrière académique, faisant de lui un atout précieux et inspirant au sein de notre équipe. », confie le Dr Jean-Patrice Baillargeon.
