Mieux prévenir le diabète

Friday 13 November 2020 |

Le CRCHUS vous invite à bouger, aujourd’hui et à tous les jours de l’année, car l’activité physique contribue à une vie en santé.


Au CRCHUS, plusieurs équipes travaillent à améliorer la qualité de vie de la population, notamment, des personnes diabétiques. Vingt projets de recherche clinique sont en cours.

Vingt projets de recherche en cours au CRCHUS

En cette Journée internationale du diabète, le Centre de recherche du CHUS (CRCHUS) vous invite à bouger, aujourd’hui et à tous les jours de l’année, car l’activité physique contribue à une vie en santé. En réponse à la problématique croissante du diabète, le CRCHUS propose actuellement 20 projets de recherche clinique en plus de nombreuses recherches fondamentales. Ces études touchent différents aspects de la vie des personnes diabétiques, tant chez la clientèle pédiatrique qu’adulte. Au CRCHUS, les sujets de recherche sur le diabète portent sur :
  • le diabète de grossesse
  • les troubles de comportement alimentaire
  • l’insulinothérapie
  • les maladies cardiaques et vasculaires
  • et les facteurs de risques qui y sont associés comme le stress, la consommation de tabac, une faible consommation de fruits et légumes (moins de 5 portions par jour) et une pratique d’activité physique insuffisante (moins de 30 minutes par jour).
Les 37 chercheurs de l’axe Diabète, obésité et complications cardiovasculaires du CRCHUS travaillent ardemment à développer la recherche et à transmettre leur savoir pour promouvoir la qualité de vie de la population, tant ici en Estrie, qu’au Québec.

La recherche pour diminuer les risques reliés au diabète

Porteur d’espoir, le chercheur Pedro Miguel Geraldes dirige un projet de recherche clinique pour trouver de nouveaux biomarqueurs associés à l’amputation des membres inférieurs chez les diabétiques. Ses recherches fondamentales et cliniques visent à trouver de nouvelles méthodes pour prévenir cette complication du diabète.
« Les patients diabétiques sont de 15 à 40 fois plus à risque de subir l’amputation d’un membre inférieur que la population en général. En plus de voir leur chance de survie réduite de moitié suite à une amputation, les coûts annuels associés au traitement du pied diabétique s’élèvent à plus de 547 millions de dollars. Le coût de l’amputation en elle seule s’élève à plus de 75 000 $, ce qui exclut les coûts en réadaptation, la perte de revenu et l’achat de prothèse, et cela sans compter les effets négatifs sur la qualité de vie du patient et de sa famille. Notre équipe de recherche poursuit ses travaux pour découvrir de nouveaux biomarqueurs qui pourraient prédire qui sont les personnes les plus à risque de subir une amputation », souligne Pedro Miguel Geraldes, chercheur au CRCHUS.

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