Onco-expert : veiller sur la sécurité des traitements oncologiques

Tuesday 10 May 2022 |

Le développement du logiciel Onco-expert permet aujourd’hui d’offrir plus de sécurité dans les traitements de chimiothérapie. 



Au Québec, près de 60 000 personnes reçoivent un diagnostic de cancer chaque année. On peut donc imaginer le nombre de traitements oncologiques qui sont prodigués. On peut même supposer que, plus il y a de traitements, plus il y a de risques d’erreurs dans les prescriptions. À Sherbrooke, avec le développement de la médecine de précision, les personnes atteintes de cancer ont accès à une technologie qui veille, dans l’ombre et à tout instant, sur la sécurité de leur traitement de chimiothérapie personnalisé.  
Le logiciel Onco-expert est issu d’un besoin clinique de sécuriser la trajectoire des prescriptions en oncologie, puis d’un projet de recherche universitaire en partenariat avec l’industrie. Son développement permet aujourd’hui d’offrir plus de sécurité dans les traitements de chimiothérapie. 

La recherche partenariale en santé numérique à Sherbrooke

De prime abord, le logiciel devait répondre à plusieurs problèmes identifiés par les équipes soignantes. Par exemple, la mauvaise organisation des données, la difficulté à suivre l’évolution d’une patiente ou d’un patient ou de son historique de traitements, ou même la perte d’information d’un cycle de chimiothérapie à l’autre.

Grâce à leur collaboration et à leurs recherches, Thomas Joly-Mischlich, pharmacien, et Michel Pavic, professeur-médecin et chercheur, ont mis au point le logiciel Onco-expert avec l’aide de Vincent Nault, de Lumed, une entreprise spécialisée en optimisation des soins issue de l’Université de Sherbrooke. Son implantation au CIUSSS de l’Estrie ─ CHUS a, pour sa part, permis d’accroître de 20 % l’efficacité du travail du personnel soignant impliqué dans les traitements et les suivis en oncologie, un résultat impressionnant en matière de productivité. 

« Le logiciel importe sur une ligne de temps les informations du dossier de la personne à traiter, comme ses résultats d’imagerie ou de prises de sang ou les notes des infirmières-pivots. Le médecin, quand il voit la personne, il a une visibilité de tout ce qui s'est passé. Donc ça simplifie énormément le travail de tout le personnel impliqué dans le cas précis », explique Michel Pavic, médecin oncologue.

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Source : Université de Sherbrooke



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