Stéphanie Pulinckx et Sofia Mathieu, patientes-partenaires du mois

Sofia est étudiante en troisième secondaire, en concentration musique. Sa mère, Stéphanie, est conseillère d’orientation dans le secteur privé. C’est par l’entremise d’une connaissance qu’elles ont découvert l’univers du partenariat-patient.

Ensemble, elles multiplient les implications, particulièrement autour de la thématique du diabète de type 1. Elles siègent au Comité stratégique patient-partenaire du Centre de recherche du CHUS, participent activement aux activités de l’axe Diabète, obésité et complications cardiovasculaires, et contribuent à diverses consultations.

Une voix engagée pour la jeunesse à l’international

Au cours des deux dernières années, Stéphanie et Sofia ont participé au congrès annuel de l’International Children's Advisory Network, d’abord en Italie en 2024, puis à Montréal en 2025. Ce réseau mondial met en lumière l’importance de la voix des patients et patientes pédiatriques et de leurs proches dans les soins de santé et la recherche. Il rassemble des jeunes de divers horizons, leur offrant un espace pour échanger, apprendre et contribuer.

À travers ces expériences, Sofia a développé un intérêt grandissant pour la science. Elle apprécie que son opinion soit prise en compte, malgré son jeune âge.

« J’ai toujours détesté les sciences, car je croyais que c’était juste les parties de la plante! Finalement, c’est bien plus que ça et j’aime ça! », nous raconte Sofia.

De son côté, Stéphanie s’est passionnée pour la recherche sur le diabète de type 1, un domaine qu’elle trouve à la fois complexe et captivant. Elle aime avoir l’opportunité d’apprendre constamment et avoir le sentiment de contribuer au changement, en éveillant les consciences.  

Superhéroïnes du partenariat-patient

La collaboration entre Stéphanie et Sofia est inspirante.  Pour ceux et celles qui les côtoient, cette richesse ne passe pas inaperçue. 

« Sofia et Stéphanie, ce duo mère-enfant, évoquent pour moi des superhéroïnes soudées, naturellement faites pour le partenariat-patient. Elles portent en elles cette impatience parfaite — non pas insolente ou impolie, mais profondément habitée. La productivité de celles qui vivent dedans, sans le luxe de la procédurite aiguë ni des labyrinthes sans fin. Travailler avec elles est un réel privilège que je savoure chaque fois que l'occasion se présente. », exprime Catherine Wilhelmy, coordonnatrice du partenariat-patient au Centre de recherche du CHUS.

Elles nous rappellent que le partenariat-patient est avant tout une histoire de liens, de passion et de courage.