Routine et activités normales aident à la santé mentale des enfants

jeudi 03 décembre 2020 | Actualités

Nouvelles recommandations pour promouvoir le bien-être des enfants pendant la pandémie de la COVID-19.



Une nouvelle étude sur les répercussions de la pandémie de la COVID-19 sur la santé mentale des enfants formule des recommandations concrètes pour promouvoir leur santé. Les recherches des chercheures Chantal Camden et Catherine Malboeuf-Hurtubise du Centre de recherche du CHUS, préconisent de maintenir un lien régulier entre les enfants, leur famille et le réseau éducatif. De plus, les professeures-chercheures démontrent que le maintien d’une certaine routine et d’activités proches de la normalité, dans la mesure du possible, contribue à la santé mentale des enfants. Un autre conseil serait de veiller à ce que les personnes susceptibles d’intervenir dans le quotidien des enfants, comme les enseignants et les professionnels en santé mentale, soient bien outillés pour savoir reconnaître les signes de détresse psychologique. Il est important que ces personnes soient en mesure d’identifier les enfants plus vulnérables et de réagir rapidement, notamment en utilisant des ressources déjà accessibles sur le web pour soutenir ces enfants et leurs familles. En cas de besoin, des services spécialisés doivent aussi être accessibles.
« L’étude a également visé à faire ressortir les enjeux particuliers pouvant affecter les enfants ayant un trouble neurodéveloppemental, un handicap, ou une condition de santé chronique et qui sont plus à risque dans le contexte actuel. Il est crucial de veiller à ce que le continuum entre les réseaux de la santé, de l’éducation, du secteur communautaire et les familles soit renforcé afin de bien arrimer leurs actions respectives pour minimiser les impacts de la COVID-19 sur les enfants », précise Chantal Camden, professeure à l’Université de Sherbrooke et chercheure au CRCHUS.
« Même si des développements encourageants semblent se profiler à l’horizon, nous devrons continuer à composer avec les réalités sociales d’un contexte de pandémie pendant encore quelque temps.  Maintenant que des pistes de solution ont été validées, le besoin pressant est de les mettre en œuvre concrètement pour le bien-être des enfants ,» ajoute Catherine Malboeuf-Hurtubise, professeure à l’Université Bishop’s et chercheure au CRCHUS.  


<< Retour à la liste des nouvelles
Partager